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 L.A.K.4: Menace Biologique

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Jérôme Dumas
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MessageSujet: L.A.K.4: Menace Biologique   L.A.K.4: Menace Biologique EmptyJeu 24 Juil à 15:15

Bonjour à tous. Je vous présente ma nouvelle websérie: L.A.K.4: Menace Biologique

Pour le moment, seul les deux épisodes pilotes sont achévés. Je vous les poste directement ici car je n'ais malheureusement pas encore de site internet.

Cette série mettra en scène un groupe de quatre personnes "normales" qui feront leurs premiers pas dans l'univers de l'espionnage au sein du prestigieux MI-6.
Contrairement à l'agent le plus réputé du MI-6, l'agent "00" James Bond, mes quatre héros ne sont pas des hommes et des femmes sur-entraînés. Se sont de simple gens comme vous et moi qui vont attirer l'attention du MI-6 sur eux et devenir de nouvelle recrue, subir un entrainement rigoureux afin de pouvoir faire leur première mission.

Genre: Action

Univers: James Bondiens

Synopsie:
Une mission humanitaire qui tourne mal
Une proposition d'embauche pour le moins... curieuse
Une nouvelle vie dans l'ombre, un entrainement draconien.
Un virus mortel qui disparait dans d'étranges conditions.
Une vague de prises d'otages sans précédents.
Dans quel but ?

Etant donné que mes épisodes sont trops long pour tenir sur un seul post, je serai malheureusement obligé de les divisé en plusieurs morceaux
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Jérôme Dumas
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MessageSujet: Re: L.A.K.4: Menace Biologique   L.A.K.4: Menace Biologique EmptyJeu 24 Juil à 15:17

L.A.K.4: Menace Biologique
écrit par Jérôme Dumas
d'après un scénario de Thomas Moreau


Premiers Pas (1/2)


L'énorme Boeing se posa avec fraca sur la piste d'atterissage numéro 2 de l'aéroport internationnal de Bangkok. Il manœuvra facilement malgré sa taille et son poids. Coupant ses imposants réacteurs, il laissa débarquait ses passagers en provenance de Genève, en Suisse.
Après avoir fait tamponner leurs Visas, les passagers allèrent chercher leurs bagages dans une foule réunit autour des tapis roulant présentant les bagages. Trois personnes portant des badges de la Croix Rouge Internationale se réunirent et se dirigèrent vers la sortie de l'aéroport dans la chaleur étouffante de la Thaïlande.
L'éthologue Jonas Taylor, la biologiste Caitlin Daughtery et la reportrice Serena Sattler, étaient partant pour une mission humanitaire en Thaïlande pour assurer le relais avec une autre équipe de la Croix Rouge basée dans un camp de réfugié situé sur la frontière entre la Thaïlande et le Cambodge.
Sortant de l'aéroport, ils furent pris en charge par Donald Gennaro, diplomate de l'ambassade anglaise en poste en pays Thaï et par John G. Carlotti. Les deux hommes offraient un étonnant contraste, Gennaro était habillé en costard-cravate beige tandis que Carlotti revêtait une tenue kaki.
«Bonjour, je suis Donald Gennaro. C'est moi qui suis chargé de vous encadrer pendant votre séjour en territoire Thaï. Voici notre chauffeur, monsieur Carlotti.» leur fit le diplomate britannique en leurs serrant la main.
Après avoir chargé leurs bagages dans le vieux mini-bus G.M.C de Carlotti, ils prirent la route en direction de leur nouvelle destination: le camps 105. Ils traversèrent Bangkok, ville moderne et bruyante, dont les rues semblent embouteillés 24 heures sur 24. Puis, quittant la folie de la ville, ils commencèrent leur progression à travers les campagnes Thaï.
«Votre voyage a été agréable?» demanda Gennaro en se tournant vers les bénévoles.
«Bien. Les hôtesses étaient plutôt mignonne» fit l'éthologue Jonas Taylor
«Vous oubliez quand même les douces turbulences que l'ont a eux avant d'atterrir» rajouta avec un petit rire la biologiste Caitlin Daughtery.
«Vous avez eux des turbulences? Parfait, cela vous aura servit d'entrainement» rigola Gennaro
«Pourquoi?»
«Car la seule route pour arriver au camps est une vieille piste boueuse et envahit de nids de poules. Surtout lorsque nous quitterons les campagnes pour longer la corniche des lacs.» expliqua Carlotti tout en conduisant.
«Je peux vous assurer que nous sommes entre de bonnes mains. Carlotti connait cette région comme sa poche.» leur expliqua Gennaro.
John G. Carlotti était un ancien GI qui était resté en Extrême-orient après 1972. Il assure bénévolement le transport de marchandises à destinations du camp. Durant le trajet, Carlotti se mit a parler avec une certaine nostalgie de ce qu'était cette région «avant». De fil en aiguille, il en vint à évoquer son passé de soldat et les horreurs de la guerre. Jamais, à l'entendre, il ne reprendrait les armes. La reportrice Serena Sattler fut la seule à comprendre réellement Carlotti. Elle aussi avait parcourut les champs de guerre pour couvrir ses scoops.
Après deux heures de route, ils finirent par apercevoir leur objectif. Accroché à une colline, sur la frontière entre le Cambodge et la Thaïlande, le camp 105 regroupait dix mille personnes, des cambodgiens pour la plupart mais aussi quelques Laotiens et Vietnamiens, qui vivent sous des tentes dans des conditions déplorables. Pour nous, Européens, ce serait un avant-goût de l'enfer: pour les réfugiés, c'est l'espoir d'une vie meilleure, loin de la peur, des massacres, des mines et des bombardements.


GENERIQUE


Le mini-bus de John G Carlotti arriva au camps 105.
«La langue officielle du camp est le français car elle est connue par la plupart des Cambodgiens et des Laotiens. On y parle aussi un peu anglais, surtout parmi les Vietnamiens.» expliqua Gennaro
«Et pour parler Thaï?» demanda Serena Sattler qui voulait en premier lieu interviewer les réfugier pour son articles.
«Eh bien je pense que vous pourriez demander de l'aide à monsieur Taylor.» lui fit Gennaro
«Vous parlez Thaï?» redemanda Serena en se tournant vers l'éthologue
«Oui. Je suis déjà venus dans cette région pendant sept mois pour une étude.» lui apprit Jonas.
Ils sortirent de mini-bus et posèrent les pieds sur le sol boueux du camp:
«Le camp est géré par Kurt Abner, c'est un fonctionnaire international membre de l'office des réfugiés. Il attend avec impatience notre relève.» leur annonça Gennaro.
«Pourquoi est-il si pressé de partir?» demanda alors Caitlin Daughtery.
«Eh bien, on vas dire que ce n'est pas lui qui est impatient de partir. Nous avons découvert qu'il se plongeait trop dans du mauvais alcool de riz et qu'il se droguait à l'héroïne. Vous comprendrez que la Croix Rouge voit cela d'un mauvais œil.»
Ils portèrent un regard sur le camp, se rendant compte que tout restait à faire dans ce camps récemment créé. Agriculture, constructions en dur, organisation sanitaire, soins médicaux,... C'est pour cela qu'une ONG y envoie quelques-uns de ses membres.
Trempés de sueur, assommés par une chaleur moite, assaillis par des insectes en tout genre, les pieds s'enfonçant jusqu'aux chevilles dans la boue, obligé de se frayer un passage à travers une foule passive, l'équipe grimpa la colline au milieu des tentes sous le regard vide des réfugiés.
«Qui sont ses hommes?» demanda Serena à Gennaro en faisant un petit signes de tête vers une quinzaine d'hommes qui les regardaient avec des yeux perçants.
«Nous sommes ici en plein Triangle d'or. Ces hommes appartiennent à monsieur Li Van Tran..»
«Vous avez dit Li Van Tran?» l'interpella-t-elle
«Oui. Vous le connaissez?» lui fit Donald Gennaro inquiet.
«J'ai lus un dossier sur lui. Li Van Tran est un ancien commandant de l'armée sud-vietnamienne qui est entrée en guérilla après la chute de Saïgon. La nécessité ayant force de loin, Tran est progressivement devenu un seigneur de la guerre qui vend ses services au plus offrant. C'est un de ces petits chefs qui infestent la Thaïlande, un charognard qui profite du chaos ambiant pour croître et prospérer. Il est aussi connu pour être un sadique qui mène ses hommes par la terreur, chaque acte de désobéissance où de lâcheté est puni de mort.» expliqua Serena aux autres.
«Oui. Et c'est pour cela que je vous conseille de vous tenir loin de ces hommes. Tran accepte notre présence tant que nous ne le contrarions pas.» leur fit Gennaro avec une voix dans laquelle se lisait une sorte de peur.
Arrivant en haut de la colline, ils firent la connaissance de Kurt Abner. Mais en le découvrant ils eurent un choc. Abner ne ressemblait plus du tout à la photo qu'ils avaient de lui: mal rasé, les yeux brillants de fièvre, les mains tremblantes, le teint blafard, le regard de bête traquée, il n'avait plus rien du jeune homme souriant et insouciant qu'il semblait être. Gennaro avait raison.
«Bonjour Kurt. Voici mesdames Sattler et Daughtery, et monsieur Taylor. Se sont eux qui viennent pour vous remplacer» fit Gennaro en tendant la main à Abner. Mais l'homme ne lui serra même pas la main:
«Content que vous soyez enfin arrivés. Et content que je puisse partir.» leur fit-il en s'emparant d'une valise et en commençant à y enfourner ces affaires.
«Voici Huong, mon second. Il vous fera visiter le camps, pour ma part je me retire au Thaï Impérial à Bangkok.» leur fit-il en présentant un jeune homme d'une vingtaine d'année avant de s'éclipser et de se diriger vers le mini-bus de Carlotti, Gennaro essayant de le rattraper.
Jonas, Serena et Caitlin entendirent le bruit d'une discussion enflammée entre Gennaro et Abner. Il semblait que le diplomate voulait des explications. Ils se retournèrent vers Huong qui arborait un sourire à la Fu-Man-Chu.
«Voulez-vous que je vous fasses visiter le camps?» leurs demanda-t-il pour apaiser l'ambiance. Ils acceptèrent l'invitation et allèrent faire un tour dans le camps. Huong leurs montrant leurs quartiers, en haut de la colline, dans une des rares vraies maison du camp, avec l'atelier de prothèses, l'école et l'entrepôt de vivres.


Dernière édition par Jérôme Dumas le Jeu 24 Juil à 15:20, édité 1 fois
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Jérôme Dumas
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MessageSujet: Re: L.A.K.4: Menace Biologique   L.A.K.4: Menace Biologique EmptyJeu 24 Juil à 15:19

L'aube se leva, accompagnée d'un soleil radieux. Le camps se réveilla lentement de sa torpeur. Les réfugiés s'alignant tous pour aller chercher un peu de nourriture que distribué Huong et ses hommes. La biologiste Caitlin Daughtery se leva, s'étirant de tout son long et admirant par la fenêtre la jungle Thaï qui entourée le camps d'une ceinture de verdure. Enfilant un short et un tee-shirt kaki, elle sortit de la bâtisse qui leur servé d'habitation. Serena Sattler, Donald Gennaro et Jonas Taylor étaient déjà partis aider les réfugiés. Caitlin décida d'aller faire les inventaires des médicaments et des vivres.
La craie blanche crissa contre le tableau noir accroché au mur de la petite école du camps. Jonas Taylor se retourna vers la cinquantaines d'enfants réunis dans la classe trop étroite pour contenir tout ce monde. Il regarda avec un sourire tout ses petits visages qui étaient heureux de pouvoir enfin faire comme les petits Occidentaux: aller à l'école. Pour eux, enfants de réfugiés, cela avait toujours était considéré comme un luxe qu'ils ne pouvaient pas atteindre. Jonas ne pût s'empêcher de ressentir du dégout pour les petits européens qui protestaient pour aller en classe.
L'objectif de Jonas pour aujourd'hui était d'essayer de sensibiliser les petits à la protection de leur environnement. Pour lui, entant qu'éthologue, cela importer plus que de leurs faire apprendre par cœur des formules de mathématique complètement théoriques, il préférait d'abord leur apprendre le respect de la nature et d'autrui.
«Les Gibbons sont de grand singes qui vivent dans la forêt qui vous entoure. Ils vivent en haut des arbres, sautant de branches en branches grâce à leurs longs bras. Chez eux, le père à les poils noirs tandis que la mère est beige. Ils se nourrissent de fruits, de feuilles, de fleurs et d'insectes. Si vous êtes sages, cet après-midi, je vous amènerais dans la jungle pour essayer d'en voir. Mais ça risque de ne pas être facile, car malheureusement les Gibbons se cachent car ils sont menacés. Qui c'est pourquoi ils sont menacés?» demanda Jonas en voyant les petits bras se lever pour répondre. Il vit une petite cambodgienne de dix ans avec une natte de cheveux noirs étirer le plus possible sont bras pour répondre. Il lui donna la parole, un sourire aux lèvres:
«A cause de la déforestation.» fit-elle
«Et c'est quoi la déforestations?» l'interrogea Jonas
«C'est quand des monsieur viennent couper des arbres dans la forêt. Mais vus qu'ils coupent n'importe comment les arbres, ben ils détruisent les maisons des animaux» répondit-elle. Jonas allé la féliciter lorsque il aperçut Caitlin Daughtery se diriger vers l'école et lui faire signe qu'elle voulait lui parler en privé.
«Allez les enfants, c'est l'heure de la récréation» fit-il en tapant dans les mains. Les enfants se levèrent tous d'un bond et se précipitèrent devant l'école pour jouer, heureux d'avoir la récréation si tôt. Jonas fit rentrer Caitlin dans la classe et ils s'assirent.
«Vous avez l'air de bien vous entendre avec les enfants» lui fit Caitlin en s'asseyant.
«Oui. Bien que je suis plus doué avec les animaux.» lui répondit-il, ce qui la fit rire.
«Vous voyez la petite fille qui cours, là?» demanda-t-il en montrant la petite fille qui avait répondu à sa question pendant le cours. Caitlin asquièça d'un mouvement de tête.
«Eh bien elle s'appelle Maï. Lors de mon premier voyage en Thaïlande pour mon étude sur les Gibbons à favoris blanc, j'ai découvert que les parents de Maï avaient été tué. J'ai donc décidé de la parrainer.» expliqua-t-il. Puis, revenant sur Caitlin:
«Qui a-t-il?» demanda-t-il en voyant que la jeune femme était tendue.
«Voila, j'avais entreprit de faire l'inventaire des médicaments dont nous disposons pour les blesser du camps, et je me suis aperçue que plusieurs boîtes de morphines et autres analgésiques manquaient.» lui expliqua-t-elle
«Vous en êtes sure? Vous êtres sur de ne pas avoir mal compté?» s'enquit Jonas
«Oui, absolument. J'ai vérifié trois fois pour en être moi même persuadé. Les seuls qui ont accès au bâtiments à par nous sont les hommes de Huong. Je suis sure que des vivres et des médicaments sont prélevés ouvertement par eux.»
«Pourquoi feraient-ils ça?»
«Eh bien c'est simple: soit pour leur propre consommation, soit pour les revendre. Dans des pays comme la Thaïlande, les médicaments sont un luxe qui se rachètent à prix d'or.» lui expliqua-t-elle.
«Il faut prévenir les autres» conclu alors Jonas.

Jonas Taylor, Caitlin Daughtery, Serena Sattler et Donald Gennaro c'étaient réunis dans la chambre des deux jeunes femmes pour pouvoir discuter tranquillement et surtout ne pas être entendu de quiconque, notamment des hommes de Huong. Assis sur les deux petits lits de camps, ils écoutèrent ce qu'avais à leur dire Caitlin. Mais Serena et Donald n'eurent pas l'air surpris par ce qu'ils apprenaient.
«Moi aussi j'ai découvert des choses pas très nette. Des réfugiés sont maltraités, la drogue est partout, des enfants, principalement des petites filles, disparaissent sans laisser de traces, dans l'indifférence générale.» leur apprit Serena en leur montrant des clichés qu'elle avait prit, montrant des hommes et des femmes arborant des ecchymoses d'un bleu sombre, et des sacs de riz contenant de l'héroïne.
«Il y a aussi le problème de la disparition des fonds pour la construction d'un hôpital viable qui doit permettre les soins aux mutilés de guerre. Le petit coffre fort devant normalement contenir plus de deux milles euros à était vidé pendant la nuit.» intervint Donald. Ils réfléchirent un moment tout les quatre, se demandant comment réagir.
«Il faut en parler directement avec Huong» décida alors Gennaro.
Ils marchèrent d'un pas rapide vers la cabane de Huong, au milieu du camps. Deux hommes de Huong s'interposèrent entre eux et la porte, mais Gennaro leur ordonna de les laisser passer. Ils cédèrent devant l'énervement du diplomate britannique. Ils furent accueillit par le sourire radieux de Huong. Le jeune Thaïlandais était torse nus et se rasé avec une simple lame de machette:
«Que puis-je faire pour vous?» demanda-t-il avec son habituel sourire à la Fu-Man-Chu
«Que vous nous donniez des explications» lui fit Gennaro avec un ton sec
«Des explications? Mais à quoi?» rétorqua Huong avec un sourire innocent.
«Sur ce qu'il se passe dans ce camp. Nous avons pus constater que vos hommes faisaient régné la terreur parmi les réfugiés: vols de médicaments, trafic de drogue et enlèvements d'enfants. Je veux des explications!» s'empourpra Gennaro. Huong le regarda avec un œil rusé.
«Que croyez vous faire?» lui lança-t-il avec un petit air de défis
«Entant que responsable du camps 105, il est de mon devoir de faire revenir l'ordre ici.!»
«Votre devoir? L'ordre? Si vous voulez rester en vie, il vaudrait mieux pour vous de savoir vous taire et d'oublier certaines choses» les menaça poliment le jeune asiatique.
«Si vous refusez d'obtempérer, j'en réfèrerai à...»
«A qui? Le coupa Huong qui pour la première fois avait perdu son paisible sourire, l'armée Thaï recevra vos plaintes sans réagir. L'armée est corrompue, complice ou simplement indifférente, elle ne fera rien et préférera laisser la situation pourrir.» leur cracha-t-il en finissant de se raser. Gennaro, tout comme Jonas, Serena et Laura restèrent sans voix et Huong les congédia d'un vulgaire geste de la main. Les quatre européens comprirent alors qu'ils étaient seuls, seuls contre un ennemi trop puissant pour eux.

Dix jours passèrent après leur entretien avec Huong. Mais Jonas, Caitlin, Donald et Serena ne baissèrent pas les bras et firent le maximum pour gêner les affaires de ce cher Huong. Ils avaient posés un cadenas sur la porte de la réserve dont eux seuls avaient la clés, empêchant les hommes du jeune Thaï de faire leurs courses. Caitlin rangea d'ailleurs cette clés dans la poche de son short kaki au moment ou elle pénétrait dans la réserve pour prendre un tube d'aspirine pour une femme souffrant de maux de tête. Trouvant ce qu'elle cherchait, elle se dirigea vers la sortie lorsqu'elle aperçut trois hommes dans l'encadrement de la porte:
«Salut beauté!» lui firent les hommes en s'approchant d'un pas menaçant vers elle. Caitlin commença à paniquer mais n'aperçut pas de moyens de sortir. Les trois hommes furent vite sur elle. Deux des asiatiques la plaquèrent contre le mur du fond tandis que le troisième commença à lui caresser les jambes avec ses mains sales et un sourire pervers. Caitlin comprit vite où ils voulaient en venir, elle se mit instinctivement à pleurer tandis que les trois hommes jouaient avec elle...
Serena sortit de la chambre de Caitlin et se dirigea vers Donald et Jonas qui attendaient avec nervosités, inquiets pour leur amie:
«Elle vas bien, elle à surtout était traumatisée psychologiquement. Ils ne sont pas allés jusqu'au bout. Ces hommes voulaient juste lui faire peur.» leur expliqua-t-elle
«Tout comme pour vous» risqua Gennaro en repensant à l'accident de Serena: ils avaient retrouvés sa chambre complètement saccagé, ses pellicules photos brulées pour les priver de toutes preuves sur le triste sort des réfugiés du camps. Il y avait aussi cette menace de mort écrite sur le tableau de l'école: «Le silence ou la mort: à vous de choisir!» Ils ne savaient pas quoi faire: se plier aux menaces ou faire opposition? Mais ils avaient peurs pour leurs vies, et pour celles des réfugiés.
«Que faisons-nous alors?» demanda Caitli, en sortant de sa chambre, rompant le silence qui c'était installé.

Une quinzaine de jours après leur arrivée au camps, ils eurent la visite de John G Carlotti qui arriva avec son vieux mini-bus G.M.C, il leur apportait du matériel pour construire l'hôpital. Mais John ne fut pas dupe en voyant le sourire effacé de ses amis. Il sentait que quelque chose de grave c'était produit. Mais se rappelant ce pour quoi il était venu, il tendit une missive de leur ONG à Gennaro. Le diplomate britannique parcourut la lettre et se tourna vers ses amis, le visage sombre:
«Vus les conditions d'insécurité et l'incapacité de l'armée à faire régner l'ordre, la Croix Rouge ne peut se permettre de mettre en danger la vie de ses membres. Elle envisage d'arrêter toute action humanitaire dans le camp 105 et nous conseille de rejoindre Bangkok.» leur expliqua Gennaro avec un soupir après le départ de Carlotti.
«Quitter le camp? Mais cela signifie abandonner tous ces hommes et ces femmes aux mains des sbires de Tran» s'exclama Serena en faisant un geste vers la foule des réfugiés.
«Je sais. Mais que voulez-vous faire? Nous sommes que quatre contre une quinzaine d'homme capable de s'en prendre à nous à tout moment. Imaginez qu'ils poussent leurs menaces plus loin, imaginez ce qu'ils pourraient faire subir à Caitlin pour se venger» fit Gennaro en laissant tomber dans la boue la missive:

Début de transmission

EXP: Croix-rouge internationale
DEST: Camp de réfugié 105, Mr Donald Gennaro
Objet: évacuation membres du camps.

Étant donné les circonstances actuelles d'insécurité et d'incapacité de l'armée à assurer votre protection, il apparaît évident que les conditions pour mener à bien votre mission sont rompues.
Par mesure de sécurité, nous demandons aux membres du camp 105 de se rendre à Bangkok pour éviter de subir trop de pression de la part des éléments subversifs locaux.
La Croix Rouge décline toute responsabilité si vous décidez de rester malgré notre avertissement.

Françisco Bellini
Délégué axe opérations humanitaires.

Fin de transmission
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Jérôme Dumas
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MessageSujet: Re: L.A.K.4: Menace Biologique   L.A.K.4: Menace Biologique EmptyJeu 24 Juil à 15:19

Jonas Taylor, Serena Sattler, Donald Gennaro et Caitlin Daughtery étaient dépités: la Croix Rouge leur demandait poliment de partir du camp de réfugiés. Mais cela voulait dire laisser le sort de ses pauvres gens aux mains de Huong mais surtout du seigneur de la guerre: Li Van Tran. La misère et la faim étaient déjà de trop lourds fléaux pour les réfugiés, ils ne voulaient pas les voir mêler aux trafic d'héroïne et de prostitution.
«Nous en revenons à la question de départ: que faisons nous?» demanda Serena
«Nous avons deux choix: partir ou rester» fit Donald qui lui même hésitait. Étant le responsable du camp, il se sentait obliger d'aider les réfugiés jusqu'au bout mais d'un autre côté, son instinct de survie lui disait de fuir.
C'est alors qu'un enfant se précipita vers eux, trébuchant dans la boue dans sa hâte. Caitlin courue vers lui et l'aida à se relever. Le petit lui rendit un petit sourire à travers la boue maculant son visage et la remercia en Thaï. Puis il se dirigea vers Jonas et se jeta dans ses bras et se mit à parler en Thaï avec précipitation et inquiétude. Visiblement, les paroles de l'enfant choquèrent l'éthologue:
«Il me dit qu'il n'a pas vus Maï depuis ce matin. Il a peur pour elle.» fit-il avec difficulté. Caitlin et les autres savaient combien la petite cambodgienne âgée de dix ans était importante aux yeux de Jonas. Il l'avait parrainé lors de son dernier séjour en Thaïlande et la considéré comme sa fille.
«Nous nous posions la question de que faire, eh bien pour ma part ma décision est prise et irrévocable» fit-il en se dirigeant d'un pas déterminé vers la cabane de Huong.
Les deux hommes gardant l'entrée de l'antre du jeune Thaï essayèrent d'empêcher Jonas de rentrer, mais ils ne savaient pas qu'il n'était pas un simple scientifique. Jonas envoya un magistral uppercut qui alla fracasser la mâchoire du premier et enchaina rapidement avec un coup de genoux dans l'estomac du second qui se plia en deux sous la douleur. Jonas prit la machette qui pendait à la ceinture d'un des deux asiatiques et donna un violent coups de pieds dans la porte.
Jonas aperçut Huong penchait sur son bureau, deux lignes blanches reposaient sur la table en bois. Il comprit très vite que c'était de l'héroïne que goutté le jeune asiatique. Celui-ci sursauta, et éparpilla dans sa surprise une des précieuse ligne valant un prix d'or, en le voyant débouler à l'intérieur. Huong alla se lever mais Jonas fut plus rapide que lui et l'attrapa par les cheveux, plaquant violaient son visage contre le bureau, écrasant son sourire à la Fu-Man-Chu.
«Où est Maï?! Tu vas me répondre sale ordure!» s'énerva-t-il en appuyant plus fort sur la tête de Huong, incrustant la dernière trainée de drogue blanche sur la joue du jeune homme.
«Espèce de fils de pute! Comment oses-tu t'en prendre à moi?! Tu sais que cela peut te couter très cher?» lui cracha Huong avec véhémence.
«Je pense plutôt que c'est toi le fils de pute! Tu crois que tu me fais peur?! Tes pauvres menaces me font pas le moindre effet, mais si tu crois quand t'en prenant à mon entourage tu vas me faire flancher, tu te trompes! Alors je te le redemande: où est Maï?!» fit-il en cognant la tête de Huong, lui fracassant le nez dans une mare de sang.
«Vas crever la bouche ouverte en enfer!» vociféra Huong en essayant de se dégager mais Jonas réussit à maintenir sa prise. D'ailleurs, l'éthologue décida de passer à un cran au dessus: il prit la machette et la posa juste au dessus de l'auriculaire du jeune asiatique:
«Peut-être que tu t'en sert pour te raser, mais au Brésil ils s'en serve pour un petit jeu des plus amusant.» lui fit Jonas en levant la machette et en la faisant s'abattre sur le petit doigt tout tremblant. Mais il arrêta la lame à quelques centimètres de la peau. Cela eux de l'effet sur Huong qui craqua:
«O.K!! Je vais te dire où est la gamine. Elle est à Bangkok, au bar le Devil Dead»
«Merci de l'info. Tu vois que tu peut être sympa mon petit» le nargua Jonas en lui tapotant amicalement la joue. Puis, faisant demi-tour, il sortit de la cabane et passa devant les deux hommes encore allongés dans la boue:
«Au fait merci pour ton jouet» lâcha-t-il en lançant la machette qui s'enfonça dans la boue, juste devant le visage d'un des deux hommes. Il se dirigea vers les autres qui discutaient avec Carlotti:
«En route! Direction Bangkok!» s'exclama-t-il en tapant sur le capot du vieux G.M.C

Le vieux mini-bus de Carlotti pénétra dans le centre-ville de Bangkok illuminé par les enseignes des clubs de strip-tease, ce qui lui a valu la réputation de capitale mondiale du sexe. Mais pour les Thaï, ils appellent leur ville Krung thep: la ville des anges.
«Vous devriez plutôt contacter la police» les conseilla alors Carlotti qui les sentait allé droit dans les ennuis.
«Non. Nous savons tous très bien que la police ferme les yeux sur la prostitution» fit Gennaro qui lui aussi n'était pas particulièrement emballé par toute cette histoire.
«Alors que comptez-vous faire?» demanda John G.
«Maï a été emmenée dans un petit restaurant du nom du Devil Dead jouxtant un bordel, des lieux comme il en existe des dizaines, peut-être même des centaines à Bangkok. Elle est trop jeune encore pour être prostituée et sert au restaurant, lave la vaisselle, épluche les légumes.» expliqua Jonas qui était décédé à tout faire pour récupérer Maï.
«La seule solution pour la sortir de cet endroit, et certes onéreuse, mais aussi la plus subtile. Donald vas se faire passer pour un de ces nombreux détraqués occidentaux qui arrivent tous les jours en charter, et acheter la virginité de la fillette. Contre une forte somme, les souteneurs feront aucune difficulté.» reprit Jonas.
«Pendant ce temps, nous nous irons au Thaï Impérial pour avoir une petite discussion avec Kurt Abner. Je ne pense pas qu'il ait quitté le camps sans une bonne raison.» intervint Serena.

Pour la plupart, les bars à strip-tease de Bangkok ne ferment jamais leurs portes. Ils diffèrent des classiques maisons de passe en ce sens que les clients font des offres aux enchères pour savoir qui passera la soirée avec une des filles présentes. La plupart sont majeures mais il y a des exceptions.
Donald Gennaro poussa les portes du Devil Dead et pénétra dans un lieu saturé par l'odeur de cigarette et d'alcool de riz. Des filles excitaient la foule pas toujours masculines en se trémoussant nues au rythme d'un vieux juke-box. Il se dirigea vers le comptoir où se tenait un Thaï chauve à la carrure imposante.
«Je viens chercher de l'exotisme» fit simplement Donald comme s'il passait une commande pour une bière.
«Vous avez qu'à faire comme les autres» lui répondit derechef l'asiatique en lui montrant les européens tendant frénétiquement des liasses de billets pour attirer l'attention des filles. Donald regarda cette scène, comment des hommes pouvaient tomber si bas? Mais il fallait reconnaître que les strip-teaseuse savaient faire naitre le désir. C'est alors qu'il sursautât en entendant un bruit de casserole qui se renversèrent. Il regarda par la porte donnant sur les cuisines et aperçut la jeune Maï.
«Combien?» demanda-t-il simplement au souteneur en faisant un petit signe discret de la tête. L'homme regarda la gamine avec mépris avant de se retourner vers Donald.
«Elle est pas consommable.» répondit-il sèchement.
«Vous en êtes sur?» répliqua Gennaro en sortant une liasse de billet de quatre-cents euros. Le Thaï regarda l'argent, le compta mentalement et le prit. Gennaro lui sourit...

Jonas Taylor, Serena Sattler et Caitlin Daughtery pénétrèrent dans le hall du luxueux Thaï Impérial. Ils aperçurent facilement la silhouette de Kurt Abner au bar. L'ancien responsable du camps 105 avait arrêté la drogue, mais buvait de plus en plus, ne décollant plus du bar de l'hôtel.
«Monsieur Abner? Vous nous reconnaissez?» lui demanda Serena en s'asseyant avec ses amis au bar, aux côtés d'Abner.
«Z'êtes les types qui me remplace. Moi, mes supérieurs mon prié de démissionner pour éviter le scandale.» leur fit-il en vidant son énième verre de la soirée.
«Nous aimerions avoir des informations sur Huong et Tran.» reprit Serena en lui payant un nouveau verre pour lui montrer sa bonne foi.
«Huong n'est qu'un homme de paille, derrière se cache Li Van Tran, un seigneur de la guerre travaillant tantôt pour les Khmers blancs, tantôt pour le gouvernement Cambodgien, mais toujours contre les Khmers rouges. Ainsi, il s'assure de la bienveillance de l'armée Thaï et à travers elle, de la CIA. Tran s'occupe aussi de drogue et de prostitution. Les réfugiés de son camp lui servent de passeurs sur les chemins excessivement dangereux de la frontière, là où il ne risque pas ses hommes, et à la vente de petites filles, des bouches inutiles selon lui, qui lui assurent un bon revenu. Et si vous le cherchez, il se cache non loin de la frontière, en territoire Cambodgien.» se confessa Abner en se montrant intarissable sur l'homme qui l'avait fait plonger dans le gouffre où il était à présent. Puis il les congédia d'un simple mouvement et se dirigea vers sa chambre.
Ils regagnèrent le hall et virent alors rentre Donald Gennaro en compagnie de la petite Maï. Le regard de l'enfant croisa celui de Jonas, elle se précipita dans ses bras avec des larmes de joie. Jonas la serra dans ses bras avec une vive émotion. Maï était la seule famille qu'il avait, sa vie d'éthologue le menant au quatre coins du monde ne l'aidant guère à fonder une famille ou a avoir une relation à long terme. Comment être stable lorsque on allait des savanes du Kenya au forêt amazonienne du Brésil en passant par Madagascar ou bien la Thaïlande.

Une fois les retrouvailles entre Jonas et Maï passaient, ils rembarquèrent dans le véhicule de Carlotti. L'ancien G.I était vraiment impressionner par ces personnes prêtent à tout pour défendre les réfugiés du camp.
«Vous voulez faire quoi à présent?» leur demanda-t-il, de plus en plus intéressé.
«Nous allons aller discuter avec monsieur Tran» lui fit Jonas, avec un air décidé.
«Si c'est vraiment votre intention, vous croyez pas que s'armer doit être votre priorité? Je ne pense pas que Tran vous accueilles avec le thé et les petits biscuit»
«Ne vous inquiétez pas. J'ai gardé de bonnes vieilles relations dans la région depuis mon voyage ici. Le rassura Jonas. Il n'est pas difficile de se procurer des armes dans cette région en guerre, les nombreuses guérillas qui ont leur camp sur la frontière font fleurir un marché prospère.»
«Oui. C'est un problème important pour le gouvernement Thaï. Les soldats Thaï servent d'intermédiaires aux trafiquants et on peut tout trouver comme arme. Le tout est d'avoir assez d'argent pour payer. Mais les marchands d'armes ne sont pas difficiles, ils acceptent toutes les devises occidentales, de même que des médicaments qu'ils font passer en fraude au Cambodge, au Laos et en Malaisie.» expliqua Gennaro.
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Jérôme Dumas
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MessageSujet: Re: L.A.K.4: Menace Biologique   L.A.K.4: Menace Biologique EmptyJeu 24 Juil à 15:20

Le vieux mini-bus de Carlotti tressautait sur la route montagneuse menant au camps. Arrivant à un carrefour, Jonas lui indiqua une petite route, qui tenait plus du sentier forestier boueux à souhait entouré par deux barrières végétales.
«Mais c'est pas la route du camps!» risqua John.
«En effet. Je vous ais dit qu'on allait d'abord rentre visite à une de mes vieilles connaissances.» lui sourit Jonas avec un clin d'œil.
S'enfonçant de plus en plus dans la jungle touffue Thaï, ils finirent par arriver à une petite cabane perdu au cœur de la végétation. Ils descendirent du véhicules:
«Toi tu reste là avec monsieur Carlotti.» fit Jonas en se tournant vers la fillette tandis qu'il se dirigea avec Donald Gennaro, Caitlin Daughtery et Serena Sattler vers la porte de la cabane. Il y avait là des armes et du matériel lourd américain et soviétique comme des jeeps et même un vieux sikorsky qui traînait comme par enchantement dans cette caverne d'Ali Baba.
Jonas toqua trois petits coups sec à la porte qui s'entrouvrie, faisant découvrir un jeune Thaï svelte habillé en treillis.
«Salut Chen, ça faisait un bail hein?» sourit Jonas. Mais pour seule réponse, le jeune asiatique claqua bruyamment la porte au nez de l'éthologue.
«Dégage, monsieur j'apporte-tout-le-temps-des-ennuis!» entendirent ils vociférer derrière la porte.
«Eh bien, vous avez l'air d'être de bon amis» nargua Caitlin, avec un sourire amusait.
«Faut pas croire, ont aient très proche lui et moi: comme des frères»
«Des frères?! Dit plutôt comme des faux-frères, espèce de lâcheur.» glissa Chen de derrière sa porte. Jonas retoqua à la porte:
«Allez vieux, tu vas pas me laisser là, sur le seuil de ta porte en pleine jungle»
«Vas te faire! Si tu aimes tant cette jungle t'as qu'à allé te planter une tente sous un arbre»
«Bon Chen, la tu commence à m'énerver. C'est pas comme ça que l'on accueille un ami. Donc je vais compter jusqu'à trois. Si à trois tu n'ouvres pas cette porte...» commença à dire Jonas
«Tu peut toujours te brosser!» lui répondit Chen
«Un!» se mit à faire Jonas en effaçant son sourire
«Houlala! Que j'ai peur!» le nargua le jeune Thaï
«Deux!»
«Je suis complètement terrorisé. J'en pisse même de...» Mais Chen n'eut pas le temps de finir sa raillerie: Jonas donna un coup de pied dans la porte, l'ouvrant en grand et surprenant l'asiatique.
«T'as pas dit trois» se lamenta Chen
«Désolé vieux. Alors comment vont les affaires?» demanda Jonas en l'aidant à se relever.
«Bien, surtout quand tu n'es pas là.» lui sourit en retour le jeune Thaï.
«Au fait laisse moi te présenter Serena Sattler, Caitlin Daughtery et Donald Gennaro. Mais parlons de choses sérieuses, j'ai besoin de ton aide.»
«De mon aide? C'est quoi encore ton plan foireux? Rappelle toi que la dernière fois, grâce à toi j'ai failli y laisser ma peau, merci l'ami bien sûr.» s'exclama Chen
«De quoi vous parlez? Quelle dernière fois?» intervint Serena pour mettre son grain de sel.
«Non, laissez tomber, c'est une broutille» fit Jonas avec un petit sourire
«Comment ça une broutille? Le coupa vivement le Thaï. C' est pas une broutille et je vais vous racontez toute l'histoire. Lorsque monsieur est venu se la péter pour faire son étude sur les gibbons, ces singes qui gueulent tout le temps, il a eut la bonne idée de s'en prendre aux braconniers de la région. Alors moi, en bon ami encore innocent, je lui vient en aide. Nous sommes allés rendre une petite visite aux braconniers, mais ils nous on accueillis à coup de kalashnikov. Monsieur à bien sûr prit ses jambes à son coup et c'est tiré comme un lapin, me laissant seul derrière lui. Tu parles d'un ami» raconta Chen en faisant une grimace vers Jonas qui se contenta de sourire:
«Bon passons. Nous avons besoins d'armes. Tu marches?» fit-il en sortant une liasse de billets.
«Tien tout d'un coup je sens que nous redevenons amis» sourit Chen.
Chen leur montra toute sa collection d'armes, passant du simple Beretta 92 au M16 sans oublier les autres Colt. 45 auto et autres Kalashnikov. Jonas opta pour un fusil à pompe qui chargea, Donald s'arma d'une classique carabine qu'il avait déjà manier lorsque il chasser pendant sa jeunesse.
«Vous savez manier ça?» demanda Chen à Serena qui avez prit un Beretta. Pour seule réponse, celle-ci démonta et remonta l'arme en un clin d'œil, laissant sortir un hoquet de surprise au jeune Thaï, elle le regarda amusée:
«J'ai courus sur tout les champs de bataille de ces dernières années, je sais me défendre.»
«Au fait, c'est quoi ton nouveaux coup foireux? Je pense pas que vous alliez à la messe» demanda alors Chen, redoutant la réponse de son ami:
«Nous allons boire le thé chez Li Van Tran» répondit-il simplement
«Quoi? Tran? Mais tu ais décidément complètement taré, il faut te faire interner là. Tran n'est pas une petite nature, il va vous balayer.» s'exclama le jeune Thaï.
«On verra bien.» fit Jonas avec un petit soupir.
Après leurs petits achats, ils firent leurs adieux à Chen et se dirigèrent vers Carlotti:
«Alors vous êtes vraiment décidés?» demanda-t-il en voyant les armes.
«Oui. Tu veux faire parti du voyage?» demanda Jonas
«Non, je suis marié, j'ai des enfants: j'ai une nouvelle vie. Je ne suis plus le G.I d'avant.» répondit-il mélancoliquement.
«John, pensez-vous réellement ce que vous dites? Pensez-vous à ces pauvres hommes, femmes et enfants roulés dans la boue par un simple homme?» l'interrogea Caitlin, essayant de le toucher. Carlotti se sentit alors concerné par toute cette histoire. Il se dirigea vers l'arrière de son mini-bus et en sortit une lourde malle qu'il ouvrit. Il revêtu son ancien uniforme qu'il avait conservé, sortit son pistolet automatique et un sac de grenades.
«En route. Allons rendre visite à Tran» fit-il simplement. Il était décidé à suivre ces quatre personnes dans ce qui pour lui tenait plus de la croisade que du coup de main.


FIN DE L'EPISODE, A SUIVRE...
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MessageSujet: Re: L.A.K.4: Menace Biologique   L.A.K.4: Menace Biologique EmptyJeu 24 Juil à 15:23

L.A.K.4: Menace Biologique
écrit par Jérôme Dumas
d'après un scénario de Thomas Moreau


Premiers Pas (2/2)


DANS L'EPISODE PRECEDENT:

«Bonjour, je suis Donald Gennaro. C'est moi qui suis chargé de vous encadrer pendant votre séjour en territoire Thaï. Voici notre chauffeur, monsieur Carlotti.» leur fit le diplomate britannique en leurs serrant la main.

Ils portèrent un regard sur le camp, se rendant compte que tout reste à faire dans ce camps récemment créé. Agriculture, constructions en dur, organisation sanitaire, soins médicaux,... C'est pour cela qu'une ONG y envoie quelques-uns de ses membres

«Voici Huong, mon second. Il vous fera visiter le camps, pour ma part je me retire au Thaï Impérial à Bangkok.» leur fit-il en présentant un jeune homme d'une vingtaine d'année

«Moi aussi j'ai découvert des choses pas très nette. Des réfugiés sont maltraités, la drogue est partout, des enfants, principalement des petites filles, disparaissent sans laisser de traces, dans l'indifférence générale.» leur apprit Serena

«Votre devoir? L'ordre? Si vous voulez rester en vie, il vaudrait mieux pour vous de savoir vous taire et d'oublier certaines choses» les menaças poliment le jeune asiatique.

«Où est Maï?! Tu vas me répondre sale ordure!» s'énerva-t-il en appuyant plus fort sur la tête de Huong, incrustant la dernière trainée de drogue blanche sur la joue du jeune homme.
«Espèce de fils de pute! Comment oses-tu t'en prendre à moi?! Tu sais que cela peut te couter très cher?» lui cracha Huong avec véhémence.

«Vous voulez faire quoi à présent?» leur demanda-t-il, de plus en plus intéresser.
«Nous allons aller discuter avec monsieur Tran» lui fit Jonas, avec un air décidé.

«Salut Chen, ça faisait un bail hein?» sourit Jonas. Mais pour seule réponse, le jeune asiatique claqua bruyamment la porte au nez de l'éthologue.

«Nous allons boire le thé chez Li Van Tran» répondit-il simplement
«Quoi? Tran? Mais tu ais décidément complètement taré, il faut te faire interner là. Tran n'est pas une petite nature, il va vous balayer.» s'exclama le jeune Thaï

«En route. Allons rendre visite à Tran» fit-il simplement. Il était décidé à suivre ces quatre personnes dans ce qui pour lui tenait plus de la croisade que du coup de main.

ET MAINTENANT LA SUITE...

Le vieux mini-bus G.M.C de John G. Carlotti s'arrêta dans le camps 105 de réfugiés. Jonas Taylor, Serena Sattler, Caitlin Daughtery, Donald Gennaro et John G. Carlotti descendirent du véhicule, équipés d'arme à feu. Jonas tenait par la main une petite cambodgienne de dix ans: Maï, sa filleule.
Les réfugiés du camps furent surpris de revoir ses cinq occidentaux revenir parmi eux, surtout équipés d'armes. Ils semblaient vouloir lutter contre le seigneur de la guerre Li Van Tran, c'était la première fois que des européens agissaient comme ça: se battre pour eux.
C'est alors que Huong, un jeune asiatique à la solde de Tran, vint à la rencontre des européens. Il regarda leurs armes avec mépris et comprit qu'il n'était plus de taille contre eux:
«Que croyez vous faire avec tout cet arsenal?» leur demanda-t-il en crachant aux pieds de Jonas.
«C'est nous qui avons maintenant les cartes en mains» lui répondirent-ils
«Vous croyez avoir les cartes en mains? Mais vous sous estimez Tran: il a enlevait une vingtaine d'enfants de réfugiés et vous propose d'échanger votre départ du camps contre leur libération. Il se propose d'en abattre un tous les jours à l'aube si vous ne partez pas. Mais il sait être magnanime: il vous laisse trois jours de réflexion.» leur annonça-t-il.
Ils savaient que Huong ne bluffait pas. Ce serait mal connaître Tran que de voir dans ce chantage une marque de faiblesse. Le seigneur de guerre Thaï était capable de faire abattre les enfants à n'importe quel moment.
«Nous ne quitterons pas cet endroit tant que Li Van Tran ne sera pas tombé.» fit Jonas. C'est alors
que pour la première fois, les réfugiés sortirent de leur réserve et les prièrent de partir:
«Pitié, nous ne voulons pas attirer les colères de Monsieur Tran sur nos familles, alors pour notre bien à tous, partez s'il vous plait.» fit le doyen des réfugiés en s'avançant vers nos héros.
«Mais ne comprenez-vous pas que nous nous battons pour vous? S'avança Donald , tel un orateur au milieu d'une foule, Je fait appel à votre dignité! Dignité qui est d'ailleurs bafouée, bafouée par ses hommes qui terrorisent vos enfants, violent vos femmes et vous voles plus que vos bien, ils vous voles aussi votre vie. Alors allez-vous laissé ces hommes faire de vos vies un enfers, alors que vous pourriez offrir à vos familles la vision d'une vie meilleure, loin de cet état de bête de sommes dans lequel vous réduits ses hommes agissant dans l'ombre d'un Seigneur de guerre?»
Le discours du diplomate anglais souleva une vague de colère et de rébellion au sein des réfugiés. Chaque réfugiés en appelèrent à la révolte contre ce tyran et ses chiens qui les maltraités. Hommes, femmes et enfants prirent des cailloux et autres pierres et se mirent à lyncher les hommes de Huong qui essayèrent tant bien que mal de se défendre avec leurs bras. Il furent très vite encerclés et maitrisés par cette foule en furie. Le doyen des réfugiés se dirigea vers Jonas, Donald, Caitlin, Serena et John G Carlotti, suivit par les plus forts et braves hommes du camps.
«Tran a établi son quartier général à une dizaine de kilomètres à l’intérieur du Cambodge. Nous connaissons bien les pistes de la région, nous pourrions vous y guider.» fit le vieil homme.
«Merci, nous acceptons votre aide avec plaisir.» lui fit Jonas en lui serrant la main.
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MessageSujet: Re: L.A.K.4: Menace Biologique   L.A.K.4: Menace Biologique EmptyJeu 24 Juil à 15:23

L'aube pointa le bout de son nez sur la Thaïlande. Jonas Taylor, Serena Sattler, Caitlin Daughtery, Donald Gennaro et John G. Carlotti se préparaient à partir en pleine jungle Cambodgienne. Les trois hommes choisit par les réfugiés pour les accompagner se faisaient donner des armes à feu, provenant de chez Chen, par Carlotti.
« Tran ne doit pas s'imaginer un instant que nous puissions avoir l’audace de venir jusque chez
lui. Cela nous avantages.» fit Jonas
«Certes, mais soyons plus que prudents.» intervint Caitlin.
Tout les huit commencèrent à s'enfoncer dans une jungle des plus épaisse, où la chaleur et l'humidité étaient des armes naturelles de plus grandes efficacités. A cela s'ajouta les moustiques qui venaient bourdonner prêt de leurs oreilles, en quête de l'idéal morceau de peau à piquer goulument. Jonas marchait en tête, son fusil à pompes prêt à faire feu. Mais c'est alors qu'un des réfugiés le tira violemment en arrière par l'épaule.
«Qu'es-ce que...» fit Jonas
« Punji.» fit le Thaï en montrant le sol. Il ramassa un cailloux et le lança devant lui. Le cailloux révéla un trou creuset dans le sol, que l'on avait recouvert de branchages. Jonas se pencha et regarda au fond. Il aperçut des pointes de bambous aussi effilées que des lames de rasoir. C'était un de ses pièges aux terribles pointes punji.
Après plusieurs heures de marche, ils finirent par apercevoir une colline boisée. Situé en haut de cette colline, le repaire de Tran était constitué de plusieurs maisons.
«Attendez! Regardez...» les stoppa Carlotti, à qui ses anciens réflexes de G.I revenaient. Les flancs de la colline étaient truffés de cordes tendues entre les arbres auxquelles pendaient des boites de conserve et des mines Claymore se déclenchant par la rupture d'un fil situé à la hauteur de chevilles. Le tout formait un labyrinthe que seuls les hommes de Tran pouvaient connaître. S'y aventurer de jour serait un véritable suicide, soit une Claymore les criblerait de billes d'acier, soit les hommes de Tran les tireraient comme des lapins.
«On va attendre la nuit, à la faveur de la lune. Il nous sera plus facile d'échapper aux patrouilles de Tran, murmura Carlotti, le seul problème restent les mines et les boîtes de conserve.»
«Le chemin le plus sûr, intervint Serena, consisterait à remonter le lit de la rivière. Les pièges ont l'air d'y être moins nombreux du fait du courant.»
«Eh bien préparons nous à un bain de minuit.» ironisa Jonas alors qu'ils commencèrent à attendre que la nuit tombe.

La lune transperçait les nuages de cette nuit étouffante, en compagnie du chant d'un couple de gibbons, qui eux, transperçaient le silence de minuit. Li Van Tran ne s'imaginait pas un instant que les membres de l'ONG du camps de réfugiés puissent avoir l'audace de venir jusqu'à chez lui. La surveillance était un peu relâchée: un seul homme gardait la porte des otages, et ceux des guerriers qui n'étaient pas de patrouille se détendaient en compagnie d'alcool de riz. Leurs beuglements se faisaient entendre dans tout le camp, faisant trembler de peur les vingts enfants Thaïlandais prit en otages.
«Ne pleurez pas... on va venir nous sauver.» leur murmura Huan. C'était la plus âgée du petit groupe, du haut de ses quatorze ans, malheureusement pour elle. Les hommes de Tran lui avaient arraché sa virginité naissante. Qu'il était douloureux de réconforter ses petits camarades, alors qu'elle même était en proie à la pire des peurs: la honte familiale. D'ici quelques mois, elle ressentirait en soit une vie qui ferait d'elle la mère d'un enfant de trafiquant. Elle devrait alors faire face aux regards méprisants de ses amis et de ses propres parents... Non, elle avait prit sa décision: elle avorterait, et même si le désespoir et la honte l'y mènerait, elle serait prête à mettre fin à ses jours.
«Tu le crois vraiment?» lui demanda une petite voix qui la fit sortir de ses pensées. Elle posa un air interrogateur sur un des enfants
«... que quelqu'un viendra nous sauver?»
«Oui, je l'espère de tout cœur, et j'en prie de toute mon âme.» répondit-elle. En effet, elle espérait tant au font d'elle même, que des anges envoyés par Bouddha allaient descendre sur terre pour venir les délivrer.
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MessageSujet: Re: L.A.K.4: Menace Biologique   L.A.K.4: Menace Biologique EmptyJeu 24 Juil à 15:24

Dans la pénombre de la nuit, huit silhouettes se mouvaient en direction du petit torrent qui courrait le long de la colline. Jonas Taylor, Caitlin Daughtery, Serena Sattler, Donald Gennaro et John G. Carlotti étaient prêts à passer à l'action. Ils étaient accompagnés par trois réfugiés du camp 105. Parmi eux se trouvait Hung, un vieil homme dont toute la famille avait été massacrée par les khmers rouges. Il enrageait de devoir courber la tête devant les hommes de Tran. Aussi n'avait-il pas hésitait à rejoindre Jonas et les autres quoi qu'il arrive. Il était prêts à ne pas hésiter à sacrifier sa vie pour sauver celles des enfants prit en otages. Minh, dont la fille aînée avait été capturée, avait été un des premiers à lyncher les hommes de Huong. Il représentait un danger pour l'opération de sauvetage, car son désir de vengeance l'aveuglait complètement. Quant à Tùan qui, malgré son jeune âge de 17 ans, était un authentique vétéran. Il avait derrière lui une dizaine de combats et pouvait en remontrer aux vieux. Ils commencèrent à remonter le courant dont l'eau glaciale les gelées, traversant leurs vêtement pour aller les geler jusqu'à l'os. Avançant malgré le courant, ils remontèrent le cours d'eau avant de s'arrêter sous le couvert d'une ancienne cabane en ruine.
«Je vais en éclaireur.» fit le jeune Tùan en se glissant hors de l'eau, sans un bruit. Il avança parmi les décombres de la petite bâtisse avant de venir rejoindre les autres:
«La voix est libre.» leut fit-il tandis qu'ils sortaient tous de l'eau pour se mettre à couvert sous les décombres de la cabane. Ils jetèrent un regard en direction du camp de Tran. Trois cabanes formaient un cercle autour d'un foyer dont le feu était presque éteint.
«Ca doit être le dortoir des hommes de Tran.» fit remarquer John G. Carlotti en désignant une des bâtisse d'où sortait des grandes clameurs et des rires.
«La plus petite doit être le bureau de Tran, et la dernière doit être là où les enfants sont retenus en otage.» intervint Jonas.
«Huan, ma fille... Je vais te sauver.» lâcha Minh en braquant du regard la cabane des otages, dont l'entrée était seulement gardé par un homme de Tran. Ne prêtant pas attention aux autres, il sortit de sa cachette en hurlant comme un dément, fonçant droit vers la cabane, son AK- 47 prêt à faire feu, et ignorant les sentinelles qui patrouillaient en bordure du camp.
«Attend!» essaya de le retenir Donald, mais en vain.
«Nous devons agir vite avant qu'il se fasse tuer et que l'on nous repère.» intervint John G.
«John, Caitlin, Hung, avec moi. Les autres restaient à couvert pour nous couvrir et prendre en charge les petits lorsqu'on les aura libéré!» ordonna Jonas.

Minh courut à en perdre haleine en direction de la cabane où étaient retenus les enfants, dont sa fille Huan, sans essayer de camoufler sa course. Le garde qui gardait l'entrée le remarqua, mais avant qu'il ne réagisse, Minh appuya sur la détente de son AK- 47 et transperça l'homme d'une rafale de balle. Le bruit retentit à travers tout le camp comme un puissant coup de tonnerre, annonçant que la partie débutée.
Enjambant le corps du garde, Minh se précipita d'ouvrir la porte de la cabane:
«Papa?» fit alors une voix en le voyant entrer. Minh se précipita vers sa fille, la serrant le plus fort possible dans ses bras, l'émotion de la retrouver le submergeant.
«Huan, je suis si heureux de te revoir.» sourit Minh. Puis il porta un regard vers les autres enfants.
«Je vais vous sortir de là. Bientôt vous reverrez vous aussi vos parents.» les rassura-t-il. Mais il ne se rendit pas compte de la présence qui se trouvait dans son dos. Une des sentinelle de Tran, alertait par la fusillade, était venue voir ce qu'il se passé. Lorsqu'il avait vu le corps sans vie de son camarade baignait dans une mare de sang et celui qui l'avait abattu, il sortit son arme et la pointa sur Minh. Huan n'eut pas le temps de prévenir son père, l'homme tira une balle qui alla se loger dans le cœur de Minh.
«Papa!» hurla Huan.
«Désolé chérie...» murmura-t-il en recrachant du sang. Il lui caressa une dernière fois les cheveux avant de s'effondrer dans ses bras. Voyant cela, l'homme de Tran braqua son arme sur la fillette:
«Alors c'était ton père. Dans se cas je vais t'envoyer le rejoindre.» fit-il sur un ton menaçant. Mais avant qu'il puisse mettre sa menace à exécution, il se figea et tomba au sol, du sang s'échappant du petit trou qui était apparut derrière son crâne.

Les évènements s'étaient déroulés trop vite au goût de Caitlin. Dès que Minh avait chargé en direction de la cabane des otages, John G. et elle partirent derrière lui pour essayer de le rattraper et de le résonner. Ils avaient vus le Thaï abattre de sang-froid le gardien de la cabane, mais contrairement à Minh, ils avaient aussi aperçu la sentinelle arrivée par derrière pour lui régler son compte. Dans le feu de l'action, Caitlin n'avait pas réfléchi: elle c'était précipité vers la cabane et avait tiré sur l'homme, dans un élan instinctif. Par une chance des plus incroyables, son coup avait fait mouche, perforant la boite crânienne de la sentinelle qui était tombé avant qu'il n'abatte une jeune fille. Mais malgré cette action des plus héroïque, les mains de Caitlin ne purent s'empêcher de trembler:
«Caitlin, ça ne va pas?» fit alors John G. en la voyant tomber à genou.
«J'ai... j'ai tué un homme!» lui répondit-elle en laissant échapper des sanglots. John G. Carlotti se pencha près d'elle, comprenant parfaitement ce qu'elle vivait en ce moment. Lui aussi avait connu cela, lors de ça première mission entant que G.I. Tuer n'était pas une chose facile à faire.
«Là, calmez-vous Caitlin, fit-il en la prenant dans les bras pour la réconforter, je comprend très bien ce que vous pouvez ressentir. C'est jamais chose facile que d'accomplir un tel acte.»
«Je suis une meurtrière.. J'ai du sang sur les mains.» bredouilla-t-elle
«Oui, Caitlin. Vous avez la mort d'un homme sur la conscience. Mais dites-vous que vous avez fait le bon choix. Sans votre intervention, cet homme aurait volontairement tué une enfant. Cette petite vous doit la vie.»
«Mais... pourrais-je me pardonner?»
«Le pardon? Je suis désolé, mais vous n'arriverez plus à dormir l'âme en paix, sentant toujours la culpabilité vous rongez. Mais malgré tout il faut se lever et continuer à marcher de l'avant.» lui fit-il en l'aidant à se relever:
«Marchez, ne vous arrêtez pas, ne trébuchez pas: allez toujours de l'avant pour rechercher votre Salut.»
«Merci...» sourit Caitlin, reconnaissante de son soutien.
«Bien, si vous vous sentez mieux, nous devons continuer notre mission. Dans quelques minutes, cet endroit risque de plonger dans un véritable chaos. Nos échanges de coups de feux vont attiré plus de monde.» expliqua John G. Comme en réponse, un tumulte se fit entendre du baraquement où était installé les dortoirs des hommes de Tran. Réagissant d'instant, Carlotti dégoupilla une de ses grenades et l'envoya en direction des dortoir. Elle traversa une des fenêtre dans un grand éclat de verre brisé avant d'exploser.
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MessageSujet: Re: L.A.K.4: Menace Biologique   L.A.K.4: Menace Biologique EmptyJeu 24 Juil à 15:25

Tandis que John G. et Caitlin se dirigeaient pour essayer d'arrêter Minh, Jonas et Hung allaient en direction de la plus petite cabane, mais la plus luxueuse, qui devait être sans nul doute le bureau de Li Van Tran. Arrivaient devant, ils ralentirent l'allure et montèrent prudemment les quelques marches et se mirent chacun d'un côté de la porte. Jonas essaya d'entendre le moindre bruit venant de l'intérieur puis fit signe à Hung. Il ouvrit la porte tandis que le Thaïlandais s'aventura en premier à l'intérieur. Il tomba nez à nez avec le seigneur de la guerre qui pointa derechef son Beretta 92 sur lui, l'accueillant d'une balle bien placé qui pénétra le poumon droit.
«Hung, non!» hurla Jonas en rentrant à son tour. Il tira plusieurs coups de son fusil à pompe à l'aveuglette, les cartouches criblèrent les murs de la cabane de plombs tandis que Tran se jetait à couvert derrière son bureau. Profitant que Jonas devait recharger son arme, il sortit de sa cachette et pointa son arme sur l'européen, or celui-ci rechargea son arme plus rapidement que Tran l'avait prévu et braqua à son tour son arme. Tran et Taylor se retrouvèrent face à face, chaqu'un braquant l'autre, attendant le moindre faux-mouvements de son adversaire.
«Vous êtes sans doute un de ces quatre européens du camp 105.»
«Oui. Et je présume que vous êtes Li Van Tran.» répondit Jonas, sans lâcher Tran de sa ligne de tir, prêt à faire feu.
«Je dois dire que vos amis et vous êtes plutôt du genre têtus. Vous auriez dût suivre mes conseils et quitter la Thaïlande le plus rapidement possible.»
«Et puis quoi encore. Cela aurait revenu à laisser ces centaines de réfugiés, hommes, femmes et enfants entre vos mains? Plutôt mourir en combattant pour eux que de vous laisser faire.»
«Alors que faisons-nous? Est-ce que nous nous entre-tuons tout les deux? Vous savez pertinemment que cela ne résoudra pas le problème. Il ne faudra pas longtemps pour qu'un autre me succède.»
«Je sais tout cela, mais si je peux débarrasser le monde d'un homme comme vous, et laissez quelques jours de répits aux réfugiés, je suis prêt à y laisser ma peau.» répliqua Jonas.
«Dans ce cas alors...» lâcha Tran avant de faire feu. Mais Jonas fût plus rapide que lui et tira le premier. La décharge de plombs cribla l'épaule et tout le bras gauche de Tran qui laissa échapper un cri de douleur, l'empêchant de tirer. Voyant que la partie tournée en sa défaveur, il se précipita vers une des fenêtre et sauta à travers. Jonas essaya de l'arrêter mais ses tirs ne criblèrent que le bureau et les murs. Il se précipita vers la fenêtre et essaya de remettre Tran en joue, mais celui-ci, sous le couvert de la nuit, se précipita dans la jungle: disparaissant.

L'alcool de riz coulait à flot dans le dortoir des hommes de Tran. Seules les trois sentinelles, qui faisaient leur tour de garde en attendant avec impatience leur relève pour aller eux aussi se gorger d'alcool, étaient dehors. Il y avait aussi la dernière recrue, qui était en surveillance devant la porte de la cabane des otages du seigneur de la guerre. Les chansons paillardes s'élevaient haut dans la bonne humeur générale lorsque les premiers coups de feux se firent entendre dans le camp. La première rafale failli ne pas se faire entendre à travers le tumulte ambiant, mais tout les hommes se levèrent de leurs chaises et de leurs lits lorsque les coups de feux suivants se firent entendre.
«Ca provient de la cabane des otages et du bureau de Monsieur Tran.» fit l'un d'eux. Ils lâchèrent leurs verres et leurs bouteilles pour prendre leurs armes, mais au moment ou ils allaient sortir, un bruit de verre se fit entendre. Certains purent apercevoir une grenade rouler sous un des lits avant que l'explosion déchire toute la cabane et tout ce qui s'y trouvait à l'intérieur. La déflagration illumina la nuit Thaï, projettant des débris de bois alentours.
«Mon dieu! Carlotti est devenu fou ou quoi?» s'exclama Donald Gennaro en voyant le chaos s'installer. Il était en compagnie de Serena Sattler et de Tùan à l'abri de la cabane en ruine bordant le camp. Ils étaient chargés d'accueillir les enfants que Caitlin et John G. avaient pour mission de libérer, tandis que Jonas et Hung s'occupaient de Tran.
«C'est brutal mais efficace.» souligna Serena en contemplant les flammes. Elles put apercevoir trois survivants à l'explosion sortir des restes de la cabane en feu.
Pendant se temps, Carlotti se retourna vers Caitlin:
«Occupez-vous d'évacuer les enfants, je m'occupe des survivants.» lui ordonna-t-il en allant en direction des décombres du dortoir. La jeune femme pénétra à l'intérieur de la cabane où elle aperçut une vingtaine d'enfant complètement apeurés. Caitlin eut un moment d'arrêt en voyant une fillete de quatorze ans au-dessus du cadavre de Minh.
«C'était mon papa.» lui fit la fillette, dans un anglais approximatif, à travers ses larmes. Caitlin se pencha vers elle:
«Ne pleure pas... Il a sacrifié sa vie pour te sauver.»
«Et vous, vous êtes aussi venue pour nous sauver?»
«Oui, lui sourit-elle puis elle se dirigea vers les autres enfants, suivez moi, je vais vous ramener à vos parents.» Tout les enfants se levèrent et décidèrent de lui faire confiance. Elle se tourna vers Huan:
«Accompagne les jusqu'à la cabane en ruine, des amis à moi vous attendent.» la fillette asquièça d'un signe de la tête et prit le commandement de la petite troupe. Ils la suivirent tandis que Caitlin allait soutenir Carlotti.
Serena, Donald et Tùan purent apercevoir les enfants commencer à sortir de la cabane et à se diriger vers eux. Les deux hommes se précipitèrent vers eux tandis que Serena restait à couvert pour les couvrir. Elle les regarda allaient à leur rencontre lorsqu'elle entendit un bruit de pas derrière elle, elle se retourna juste à temps pour apercevoir une des sentinelle de Tran. Dans un bond des plus rapides, elle se jetta sur lui avant qu'il puisse faire feu. Ils roulèrent-boulèrent sur le sol de la jungle. L'AK-47 de la sentinelle lui échappa des mains et glissa sur le tapis de feuille. L'homme essaya de saisir Serena par la gorge. Celle-ci se débattit avec toute la force qu'elle pouvait, lui envoyant une ruade de coups de pieds. Elle essaya de sortir de son étui son Beretta, mais l'homme se rejeta sur elle dans le but de s'emparer de son arme de poing mais l'arme leur glissa à son tour de chacune de leurs mains, tombant à quelques mètres d'eux. Ils se jetèrent chaqu'un dessus, essayant de battre son adversaire pour être le premier à y mettre la mains.
Voyant cela, Donald ordonna à Tùan de s'occuper tout seul des enfants. Il arma son fusil de chasse et se dirigea vers le combat mais le corps à corps frénétique entre les deux adversaires ne lui permettait pas de tirer, il pouvait aussi bien toucher la sentinelle que Serena. La journaliste lança un coups de genoux dans la plus sensible partie du corps masculin. L'homme fit un bond en arrière sous le coups de la douleur, laissant Serena se relever. Celle-ci, dans un élan vif se jetta sur son arme, la récupéra et pointa le Thaï avant de lui tirer dessus.
«Vous allez bien?» l'interrogea Donald après que l'homme eut rendu son dernier souffle.
«Oui, ça va aller. Et les enfants?»
«Ils sont sain et sauf.» lui répondit-il au moment où Tùan arrivait avec eux.

John G. Carlotti se dirigea vers les décombres du dortoir. L'incendie provoqué par l'explosion illuminait la jungle, encore plus gonflé par les nombreuses bouteilles d'alcool de riz qui se trouvaient à l'intérieur. Néanmoins, trois des hommes de Tran eurent le temps de sortir du bâtiment quelques secondes avant l'explosion. Profitant qu'ils soient encore un peu sonné par les évènements, Carlotti ouvrit le feu, fauchant un des hommes. Réagissant à cette nouvelle agression, les deux guerriers répondirent à coup de AK-47, obligeant John à se mettre à couvert derrière des caisses au moment ou une balle le toucha à la jambe. La situation avait vite tourné en sa défaveur, les deux Thaï mitraillant sa cachette qui n'allait pas tenir longtemps.
Voyant cela, Caitlin se porta au secours de Carlotti tandis que les enfants filaient vers la cabane en ruine. S'abritant derrière les caisses, elle aperçue que John était blessé:
«Vous allez bien?»
«Oui. Juste une égratignure: la balle à juste frôlait le muscle.» répondit John en serrant les dents tandis que les armes ennemies continuaient à faire feux.
«Maintenant!» fit John en profitant que les deux hommes devaient recharger leurs armes. Caitlin et lui sortirent de leur couvert et délivrèrent leurs chargeurs sur les deux hommes avant qu'ils ne puissent riposter.
Après cet ultime échange de coups de feux, le combat était terminé: Caitlin aida Carlotti à rejoindre le couvert de la cabane en ruine où les attendaient Serena, Donal et Tùan en compagnie de tout les enfants. Jonas vint les rejoindre, sans Hung:
«Vous allez bien?» demanda-t-il à ses camarades
«Oui, on a réussi. Et toi?» lui répondit Serena
«J'ai réussi à blesser Tran, mais il c'est enfui dans la jungle. Malheureusement, Hung y est rester.»
«Ainsi que Minh.» s'attrista Caitlin en voyant la petite Huan sécher ces larmes.
«Nous devrions rentrer au camp.» proposa alors John G.

Deux heures après leur attaque sur le campement de Tran, l'équipe et les enfants regagnèrent le camps. Tout les réfugiés ne purent retenir leur étonnement en les revoyant revenir avec les enfants, ils les avaient tous crus perdu. En revoyant leurs parents, les enfants se mirent à courir vers eux malgré la fatigue et la faiblesse. Ils se jetèrent dans leurs bras, et adultes et petits laissèrent couler des larmes de joies. La seule ombre à ce tableau était la mort de Minh et de Hung.
«Merci, merci beaucoup.» firent les réfugiés en direction de Jonas et des autres. Ils les considéraient à présent comme des héros: de simples hommes et femmes qui avaient réussi se dresser à un des pire seigneur de la guerre de la région, avec pour seul objectif de les délivrer de l'emprise de ce tyran.
Pendant ce temps, en plein cœur de la jungle Thaï, le seigneur de la guerre Li Van Tran continuait à courir à travers le feuillage dense, son bras gauche recouvert de sang pendant mollement. Tout le long de sa fuite, il n'avait cessé de jurer à l'encontre des quatre européens qui venaient en une seule nuit détruire tout son empire qu'il avait mit plusieurs années à bâtir et à consolider. Depuis qu'il avait quitté le commandement de l'armée Sud-Vietnamienne et que la nécessité avait fait force de loi, il n'avait eu de cesse de se forger une nouvelle puissance, trouvant son inspiration dans les traffics en tout genre, drogue, arme et même vie humaine. Pour en arriver à cela, il lui avait fallu se faire une place dans le milieu, en commençant par éliminer du chemin tout ses concurrents, agissant souvent comme un charognard.
C'est alors qu'il aperçut une petite cabane perdu au cœur de la végétation. Tran se dirigea vers la porte de la cabane. Il y avait là des armes et du matériel lourd américain et soviétique comme des jeeps et même un vieux sikorsky qui traînait comme par enchantement dans cette caverne d'Ali Baba. Le seigenur de guerre frappa à la porte avec la crosse de son arme, un jeune Thaï svelte habillé en treillis lui ouvrit. Lorsqu'il l'aperçut Tran sur le pas de sa porte, Chen ressentit un frisson lui parcourir le dos:
«Li Van Tran...» bredouilla-t-il, surprit par une telle visite. Il remarqua alors l'épaule gauche du truant se vider de son sang. Quant à Tran, il n'avait pas envie d'avoir sur les bras son hôte, il pointa son Beretta 92 sur Chen et appuya sur la détente, tirant trois balles qui allèrent se nicher dans l'abdomen du jeune homme qui s'effondra dans un rale de douleur. Tran enjamba le corps agonisant et se dirigea vers l'armoire à pharmacie accrochée au fond de la cabane. Il prit de quoi se faire un bandage et plusieurs anti-douleurs avant de se laisser choir dans un fauteuil.
«Je me vengerais!» maugréa-t-il pour lui même, alors qu'il entreprenait de se faire un bandage de fortune. Ces quatre européens, notament ce Jonas Taylor, allaient payer pour tout ça: cet affront ne resterait pas impuni, Tran allait y veiller!
Pendant que le seigneur de la guerre pansait ses blessures, Chen sentait sa vie s'écouler de son corps sans rien pouvoir faire, ces propres blessures allant bientôt lui être fatales. Dans un dernier rale de douleur, il ne pût penser à une certaine personne:
«Jonas... tu m'as encore foutu dans de sacrées emmerdes.» fit-il dans un murmure, avant de s'en aller.

Cinq jours plus tard: aéroport de Heathrow, royaume-unis. Jonas Taylor, Serena Sattler, Caitlin Daughtery et Donald Gennaro se regroupèrent dans le grand hall d'arrivé, enfin d'attendre que le tapis roulant de l'aéroport leur ramène leurs bagages. Après leurs aventures dans la jungle Thaïlandaise, les quatre amis étaient heureux de mettre à nouveau les pieds chez eux, mais l'ombre du cauchemar qu'ils avaient vécu été encore sur eux. Aucun d'eux ne pourrait oublier un jour ce qui c'était passé. Après être revenu au camps, ils avaient disparus quelques jours au Cambodge avec Carlotti le temps que l'affaire se tasse. Mais leur action n'avait fait que quelques lignes dans la presse locale et rien dans le reste du monde, la Thaïlande ne faisait plus les gros titres, pas plus que le Kurdistant. D'ailleurs c'était mieux ainsi, personne n'avait d'intérêt à ce que tout ceci s'ébruite: ni le gouvernement thaï dont l'incurie était responsable de cette situaitn, ni l'ONG dont le comportement héroïque de ses membres, si louable soit-il, risquait de compromettre son action humanitaire dans des pays qui ne la tolère que contraints et forcés. Il n'en reste pas moins que pour une centaine de réfugiés, ces quatre européens étaient devenus de véritables héros à leurs yeux.
Après une demi-heure d'attente, ils réussirent à réceptionner leurs bagages et sortirent à l'extérieur pour chercher un taxi. Tandis que les garçons essayaient d'attirer l'attention d'un chauffeur, les filles attendaient avec les bagages, assises sur le bords du trottoir. C'est alors qu'ils furent abordés par deux hommes:
«Bonjour Mesdames Sattler et Daughtery , Messieurs Taylor et Gennaro.» leur fit un des deux hommes, à l'allure très élégante et à la fine moustache bien entretenue.
«Nous sommes des inspecteurs détachés par Interpol. Je me présente, Major Malcombe, fit-il en présentant une plaque de Scotland Yard, bureau anti-drogue, et voici le Lieutenant Karrel qui travaille pour la D.E.A, Drug Enforcement Agency. Nous avons quelques questions à vous poser à propos de votre voyage en Thaïlande...»


FIN DE L'EPISODE
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